Améliorer l’évaluation environnementale des viandes
Les méthodes actuelles d’évaluation d’impact environnemental, basées sur l’analyse de cycle de vie, sont incomplètes pour donner une vision complète de l’impact des viandes d’herbivores, notamment parce qu’elles n’intègrent pas les services écosystémiques liés à l’herbe. INTERBEV travaille à faire reconnaître ces critères dans l’impact environnemental et à alerter sur une utilisation simpliste de l’ACV.
OEKO-BEEF : un projet d’eco-conception avec l’ADEME
Ce projet a été sélectionné par l’ADEME en 2019 dans le cadre de son appel à projets GREEN GO « vers la performance environnementale de vos produits alimentaires », visant à soutenir et à déployer les pratiques des filières agricoles en faveur d’une production plus durable. Il s’agit de développer l’écoconception dans la filière grâce au Label Rouge bovin révisé et renouvelé et au Label Agriculture Biologique. OEKO-BEEF améliorera l’évaluation environnementale des viandes rouges en intégrant des enjeux de biodiversité et de qualité des sols. L’objectif final ? Proposer aux consommateurs une viande française avec une meilleure performance environnementale et une évaluation plus juste.
NOTE INTERBEV « AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL »
Cette note informe sur les limites des méthodes d’évaluation environnementales actuelles et de la base de données AGRIBALYSE pour la viande et les besoins de compléments.
Pour aller plus loin :
- voir aussi la note ITAB
- lire le numéro spécial du magazine de l’interprofession Elevage & Viande CÔTES à CÔTES
Dans le cadre de l’expérimentation prévue par la loi AGEC et après plusieurs mois de travail avec ses partenaires techniques et scientifiques, le cabinet de conseil EVEA, l’ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique) et l’IDELE (Institut de l’élevage), INTERBEV, l’Interprofession Elevage et Viande, a rendu le 1er juillet 2021 à l’ADEME, son « Rapport d’expérimentation d’un affichage environnemental pour la filière des viandes rouges ».
L’objectif des travaux : participer à la construction d’un « score environnemental officiel » en proposant une méthode de notation alternative à l’ACV seule, prenant en compte les impacts positifs des systèmes d’élevage herbager autonome et pâturant et répondant aux attentes des consommateurs comme aux préoccupations des ONG.