Renforcer l’autonomie des élevages et lutter contre la déforestation importée
CHIFFRES CLÉS
0,8% : c’est la part moyenne de soja dans la ration des bovins viande.
90 % des aliments des troupeaux d’herbivores sont produits sur l’exploitation.
Cette forte autonomie présente des vertus importantes sur les plans agronomiques et écologiques. Elle induit des rotations diversifiées dans les élevages (quand ils ne sont pas totalement herbagers) et un recyclage des déjections sur les exploitations (même) en engrais naturels. Ces fourrages produits sur place, apportent aux troupeaux une grande partie de l’énergie et des protéines dont ils ont besoin. Dans certains élevages en plaine, les intercultures contribuent également à l’autonomie du troupeau et à la couverture des sols.
Néanmoins, une part de la ration, notamment la partie « concentrée » constituée de céréales, de protéines végétales et de coproduits associés, est achetée à l’extérieur. Parmi ces protéines, le soja, généralement importé d’Amérique du Sud, est potentiellement issu de zones déforestées.
Pour limiter cet impact, 3 voies d’actions sont mises en place par la filière :
- accroître l’autonomie protéique des exploitations, grâce au diagnostic CAP’2ER® ;
- augmenter l’autonomie de la France et de l’Union européenne, avec le Plan Protéines Végétales pour la France 2014-2020 dans lequel s’implique INTERBEV ;
- promouvoir la production durable de soja, c’est l’objectif de la plateforme DURALIM qui s’engage à 100 % de soja durable en 2025 (et zéro déforestation) et à laquelle INTERBEV est adhérent depuis 2019.