Il contractualise une partie de ses ventes

Région : Bretagne
Maillon(s) : Élevage, Commercialisation
Espèce(s) : Bovin

William Pellerin, éleveur à La Chapelle-Caro (56), a choisi de contractualiser une partie de ses ventes avec un boucher pour une meilleure prise en compte des coûts à la production. « Cela concerne une cinquantaine de femelle par an minimum sur les 250 à 300 bovins produits annuellement sur l’exploitation », précise-t-il, tout en exprimant son souhait d’augmenter à l’avenir le pourcentage de ses ventes contractualisées.

« Le contrat écrit permet à l’éleveur une meilleure prise en compte du coût de production des animaux, et à l’acheteur une sécurisation de son approvisionnement et une réponse à ses besoins qualitatifs. Si à l’heure actuelle les bovins sont vendus plus cher qu’il y a quelques années, leurs prix de marché demeurent inférieurs aux indicateurs interprofessionnels de prix de revient de référence », remarque William Pellerin, en encourageant ses collègues éleveurs à s’appuyer davantage sur ces indicateurs.

L’élevage Pellerin a collaboré pendant 28 ans avec Jean-François Guihard, boucher à Malestroit (56), qui a cédé son entreprise à Guillaume et Alexandra Salaün en avril dernier. En parallèle, l’éleveur a souhaité suivre une des formations ‘Mieux vendre et négocier ses bovins’ proposées par Interbev Bretagne en début d’année. « Cela m’a permis de mieux connaître mes droits et obligations pour l’écriture des contrats. Cette formation permet aussi de ne pas avoir peur de parler, de négocier avec ses différents interlocuteurs. », explique-t-il.

« Les premiers contrats écrits ont été conclus en 2022 avec Jean-François Guihard, et nous en avons signé de nouveaux avec ses successeurs. Une marge de négociation du prix existe aussi grâce à nos rencontres mensuelles à la boucherie de Malestroit, permettant d’observer la qualité « au crochet », souligne William Pellerin. Un partenariat constructif pour les deux parties.