Projet agro-écologique pour la France : le déployer en région et diffuser les connaissances

Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a été chargé de réaliser une mission d’évaluation et de conseil sur la déclinaison régionale du projet agro-écologique pour la France (PAEF). Une démarche en lien avec un rapport remis récemment par ce même conseil et dont l’objectif était de formuler des propositions pour valoriser les connaissances liées à la transition agro-écologique.

En 2012, la France a lancé le projet agro-écologique pour la France (PAEF) qui vise à réorienter l’agriculture vers de nouveaux systèmes de production combinant performances économiques, environnementales et sociales. Ce projet ambitieux repose sur un plan d’action comprenant 10 axes, 17 chantiers et 80 actions. Il s’appuie sur dix plans spécifiques ayant chacun leur existence propre : Écoantibio, Agroforesterie, Écophyto, Bien-être animal, Semences et plants pour une agriculture durable, Enseigner à produire autrement, Énergie méthanisation autonomie azote, Ambition bio, Protéines végétales, Apiculture.

Bien que le PAEF prévoit un déploiement régional, aucune région n’a formellement défini de projet agro-écologique régional (PAER).  Pour autant, de nombreux travaux ont été menés dans les territoires en vue d’une transition de l’agriculture vers l’agro-écologie. Il est essentiel de mieux les identifier si l’on souhaite accélérer cette transition.  C’est pourquoi le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a été chargé de réaliser une mission d’évaluation et de conseil sur la déclinaison régionale du PAEF.

Diffuser les connaissances liées à la transition agro-écologique

Réussir les transitions des systèmes agricoles par l’agro-écologie suppose de fournir à ceux qui prennent le risque de changer, des sources de connaissances interactives, régulièrement enrichies, qui portent sur tous les enjeux locaux et qui capitalisent les retours d’expérience. Partant de la situation actuelle, foisonnante et inadaptée, le CGAAER a remis un rapport compilant un ensemble de propositions pour valoriser les travaux, financés sur fonds publics, pour et avec les agriculteurs et leurs conseillers.

Concrètement, deux outils seront conservés en tant que sites de diffusion prioritaires pour les ministères :

  • le site EcophytoPIC qui est déjà ancien et dispose d’une bonne visibilité,
  • et un nouveau site R&D Agro-écologie qui prendra la suite de R&D Agri en en élargissant le périmètre au-delà du CASDAR.

Pour en savoir plus :

Source : Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture

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