La biodiversité, facteur de stabilité et de productivité pour les écosystèmes

Dans son quatrième numéro de Biodiv’2050, la Mission Économie de la Biodiversité, lancée par la Caisse des Dépôts et gérée par la CdC Biodiversité, interroge un des plus grands spécialistes de la biodiversité et des services écosystémiques aux niveaux national et international: Michel Loreau, directeur de Recherches au CNRS et directeur du Centre de Théorie et Modélisation de la Biodiversité de la Station d’Écologie Expérimentale de Moulis (Ariège). Fort de plus de vingt ans de travaux sur les conséquences écologiques et sociétales de l’érosion de la biodiversité, il revient sur les liens étroits entre biodiversité, écosystèmes et sociétés humaines, et livre sa vision d’écologue sur l’économie de la biodiversité, des services environnementaux à la compensation écologique. A Laurent Piermont, directeur de la CdC Biodiversité de rappeler: « Alors que nos systèmes économiques dépendent en grande partie de la productivité des écosystèmes, et que le développement économique se traduit souvent par une perte de biodiversité, il nous montre ici la façon dont la stabilité et la productivité des écosystèmes dépendent précisément de leur biodiversité. Il souligne aussi l’importance de la prise en compte du très long terme dans les actions de renaturation, en montrant à quel point les écosystèmes sont longs à reconstituer l’ensemble de leurs fonctionnalités. »