La consommation de protéines animales, bénéfique aux structures cérébrales (TRADUCTION)

Cette étude basée sur des analyses conduites sur des participants de la cohorte UK Biobank témoigne de l’importance des apports en protéines animales pour le maintien des structures cérébrales. D’après ses résultats, l’augmentation de la proportion de protéines animales dans l’apport en protéines alimentaires est associée à une réduction plus lente du volume total de l’hippocampe.

Peu d’études ont examiné les effets des protéines alimentaires, en termes d’apports et de sources, sur les changements longitudinaux des marqueurs de la structure cérébrale. Cette étude visait à examiner cette association. Au total, 2 723 et 2 679 participants de la cohorte UK Biobank ont été inclus séparément dans l’analyse. Les quantités relatives et absolues de protéines alimentaires ont été calculées à l’aide d’un questionnaire de rappel alimentaire de 24 heures. Les taux de changement longitudinal des biomarqueurs structurels du cerveau ont été calculés en utilisant deux vagues de données d’imagerie cérébrale. L’intervalle moyen entre les évaluations était de trois ans. Les chercheurs ont utilisé la régression linéaire multiple pour examiner l’association entre les protéines alimentaires et les différentes sources d’une part et les changements longitudinaux dans les biomarqueurs structurels du cerveau d’autre part.

L’augmentation de la proportion de protéines animales dans l’apport en protéines alimentaires a été associée à une réduction plus lente du volume total de l’hippocampe (p < 0,05), du volume de l’hippocampe gauche (p < 0,01) et du volume de l’hippocampe droit (p < 0,05). Une consommation plus élevée de protéines animales par rapport aux protéines végétales était également liée à un taux d’atrophie plus faible des volumes de l’hippocampe total, gauche et droit (p < 0,05). Les individus ayant une consommation plus élevée de produits de la mer présentaient un taux longitudinal de changement du volume de l’hippocampe plus élevé que ceux qui ne consommaient pas ces produits (p < 0,05). Les analyses de sous-groupes et de sensibilité n’ont pas révélé d’altérations significatives. Une augmentation modérée de la consommation et de la proportion de protéines animales dans l’alimentation d’un individu, en particulier en fruits de mer, était associée à un taux d’atrophie plus faible du volume de l’hippocampe.

Référence : Cui F, Li H, Cao Y, Wang W, Zhang D. The Association between Dietary Protein Intake and Sources and the Rate of Longitudinal Changes in Brain Structure. Nutrients. 2024 Apr 25;16(9):1284 (PDF en libre accès)

Source : Nutrients

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