Le Cese rend ses conclusions à propos des signes officiels de qualité et d’origine

Le 19 juin dernier, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a présenté à l’Assemblée ses préconisations concernant les signes officiels de qualité et d’origine (SIQO).

Parmi les nombreuses mentions figurant sur les étiquettes des produits alimentaires, les signes officiels de qualité et d’origine (SIQO) sont les seuls à être garantis par l’État et reconnus au niveau européen. Or, si certains sont bien connus des Français, d’autres peinent à s’imposer. Comment améliorer leur connaissance par les consommateurs, renforcer et élargir leurs promesses face aux attentes de la société, ou encore favoriser et soutenir leur développement ? Telles sont les questions sur lesquelles se sont penchés les membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese), afin de formuler des préconisations.

18 préconisations pour 5 signes officiels de qualité et d’origine 

Initiés par la France, les SIQO sont au nombre de cinq et se différencient des produits non labellisés par le respect de cahiers des charges destinés à apporter différents types de garanties, appelées « promesses », aux consommateurs. Ces promesses portent sur une origine (Appellation d’Origine Protégée ou Contrôlée -AOP/AOC ; Indication Géographique Protégée – IGP), le « respect de l’environnement et du bien-être animal » (Bio), une qualité supérieure (Label Rouge) ou encore une recette traditionnelle (Spécialité Traditionnelle Garantie, STG). Toutes ces promesses font l’objet de contrôles réguliers.

Au nombre de 18, les préconisations formulées par le Cese et présentées à l’Assemblée le 19 juin dernier se divisent en quatre catégories, celles visant à :

–       clarifier les garanties offertes par les différents SIQO,

–       améliorer l’information des consommateurs en matière de SIQO,

–       renforcer la territorialisation de l’alimentation grâce aux SIQO,

–       et favoriser et soutenir le développement des SIQO.

Source : Cese.