Le risque de transmission à l’homme du botulisme aviaire et bovin

Le botulisme chez l’homme reste très rare en France avec moins d’une vingtaine de cas déclarés chaque année depuis plus de dix ans et une nette prédominance du type toxinique B. Le développement récent de cas de botulisme humain de type A et E, où aucune source n’a pu être identifiée, attire l’attention sur l’émergence de ces types toxiniques chez l’homme. Le botulisme animal reste également rare en France. Des cas de type C et D sont régulièrement reconnus depuis la fin des années 80 chez les bovins et les oiseaux d’élevage, notamment dans le Grand Ouest. L’apparition, chaque année à partir de 1997, de quelques cas de type E en filière avicole conduit à se poser la question de la possibilité de contaminations humaines. Cet article présente l’évaluation du risque de transmission du botulisme aviaire et bovin à l’homme et propose des recommandations.
À voir aussi
-
Avancées techniques et technologiques13 février 2025
Capteurs et IA à la rescousse contre les toxi-infections alimentaires
Face à l'ampleur des toxi-infections alimentaires dans le monde, la détection rapide et efficace des bactéries pathogènes est cruciale. Un article publié en décembre 2024 explore les nouvelles technologies permettant de détecter ces micro-organismes et ainsi de garantir la sécurité sanitaire des aliments. Des nez électroniques à la spectroscopie en passant par l'intelligence artificielle (IA)… -
Zoonoses alimentaires13 février 2025
Rapport 2023 de l’EFSA sur les zoonoses dans le cadre du programme « One Health » de l’UE (TRADUCTION)
Le présent rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) présente les résultats des activités de suivi et de surveillance des zoonoses menées en 2023 dans 27 États membres, au Royaume-Uni (Irlande du Nord) et dans 10 États non-membres. Des statistiques clés… -
Zoonoses alimentaires13 février 2025
Conservation de la viande bovine : Hafnia alvei, une présence à relativiser
La conservation sous vide de la viande bovine est un procédé courant, mais son microbiote, et notamment le rôle de la bactérie Hafnia alvei, suscite des interrogations. Cette étude, conduite par l’Institut de l’élevage (Idele) et financée par Interbev, examine le comportement et l'impact de différentes souches de H. alvei sur la qualité de la…