L’interface biodiversité-élevage : une étude de cas (TRADUCTION)

Dans cet article, deux chercheuses italiennes passent en revue les principaux effets, positifs et négatifs, de la coexistence entre élevage et biodiversité, puis présentent une étude de cas réalisée en Espagne. Cette dernière évalue la richesse des espèces de vertébrés sauvages en tant qu’indicateur de la biodiversité dans les zones dépendant de la présence de bétail. Ses résultats indiquent un lien étroit entre biodiversité et production animale, avec des résultats bénéfiques pour tous.

Bien que l’impact de l’élevage sur la conservation de la faune sauvage fasse l’objet d’un débat, il dépend de facteurs tels que le climat, les espèces animales élevées et l’intensité du recours au pâturage. Supprimer l’élevage n’est pas la solution car il participe à la création et au maintien de nappes d’eau, des multiples flux circulaires de nutriments dans le sol et de conditions propices à certaines espèces sauvages. Ainsi, dans le cadre d’une étude pilote de surveillance en Espagne continentale, les auteurs de cette étude ont observé une relation positive entre la présence de bétail et les indices de diversité.

Il existe un lien étroit entre la biodiversité et la production animale, avec des résultats bénéfiques pour tous. Les propriétaires fonciers sont les plus grands gestionnaires de la faune et de la flore sauvages et devraient être encouragés à participer à l’amélioration de la biodiversité. La conception d’agroécosystèmes permettant d’optimiser et de maintenir la biodiversité et la productivité du bétail à long terme est un défi, mais elle est nécessaire pour parvenir à un développement rural socialement durable.

Référence : Barroso P, Zanet S. Biodiversity-livestock interface: a case study. Anim Front. 2024 Feb 14; 14(1):53-60 (PDF en libre accès)

Source : Animal Frontiers