Note agro-climatique : un mois de mai 2022 exceptionnellement chaud

Dans cette “note Agro-climatique et Prairies” de juin 2022, l’Institut de l’élevage (Idele) revient sur la situation climatique des derniers mois. Après un début de mois d’avril hivernal, les températures se sont nettement adoucies et mai 2022 a été le plus chaud mois de mai depuis le début du XXe siècle avec une température moyenne mensuelle de 17,8°C, soient 2,7°C de plus que la normale de saison. La France enregistre un déficit pluviométrique de 65 % par rapport à un mois de mai moyen, plaçant mai 2022 au premier rang des mois de mai les plus secs depuis 1959. La note présente ensuite la situation région par région et apporte des repères et leviers pour une bonne gestion des prairies (anticipation du creux de l’été pour le pâturage, allongement des temps de repousse).

Malgré quelques orages localement violents, le mois de mai a continué sur la lancée du mois d’avril : le sec et la chaleur persistent et signent. Le déficit hydrique se creuse et les sols s’assèchent de plus en plus, freinant nettement la pousse de l’herbe sur l’ensemble du pays. Le pic de pousse est derrière nous et la croissance reste faible (20-30 kg MS/ha/jour sur le pays) même si quelques régions ont pu bénéficier d’orages localisés. Les premiers foins ont été faits dans la plupart des régions avec des conditions exceptionnelles : les fourrages devraient être de bonne qualité. Se pose maintenant la question des repousses qui ne seront pas suffisantes pour nourrir les troupeaux s’il ne pleut pas prochainement.

Pour en savoir plus : Juin 2022 : l’été avant l’heure

Source : Idele