Rapport Anses sur les relations entre la consommation de groupes d’aliments et le risque de maladies chroniques

Ce rapport a été rédigé dans le cadre des travaux de l’Anses sur le fond scientifique nécessaire à l’élaboration des nouveaux repères du PNNS. Suite à l’analyse des rapports et publications scientifiques existants, le travail présenté par l’Anses dans ce rapport, vise à caractériser, d’un point de vue épidémiologique,  les relations entre les groupes alimentaires et le risque des principales maladies non transmissibles (MCV, diabète de type 2, surpoids/obésité, cancers du sein, de la prostate et colo-rectal, santé osseuse et santé mentale). Dans ses conclusions, le rapport répertorie ainsi de façon schématique les associations observées dans les études épidémiologiques :

  • Les groupes d’aliments dont la consommation excessive augmente le risque de maladies chroniques : les boissons sucrées (par rapport aux risques risque de prise de poids, de MCV et de diabète de type 2) ; les viandes hors volaille et charcuterie (par rapport au risque de cancer colorectal),
  • Les groupes d’aliments dont la consommation réduit le risque de maladies chroniques : les fruits et légumes (pour les MCV notamment mais aussi avec un niveau de preuve plus limité pour le cancer colorectal, le cancer du sein de statut ER négatif (ER-), ainsi que le diabète de type 2 et la prise de poids) ; les produits céréaliers complets (par rapport au risque de diabète de type 2, de MCV et de cancer colorectal)
  • Les groupes d’aliments dont la consommation réduit le risque de certaines maladies et augmente le risque d’autres : les produits laitiers (par exemple, la consommation de lait est associée à une réduction du risque de cancer colorectal avec un niveau de preuve probable ; mais elle est associée toujours avec un niveau de preuve probable à l’augmentation du risque de cancer de la prostate) ; le poisson (réduction du risque de MCV ou de démence avec un niveau de preuve probable mais augmentation du risque de diabète de type 2 dans certaines populations ou encore du cancer de la prostate avec des preuves plus limitées) ; les boissons alcoolisées (augmentation du risque de cancer colorectal, du sein, mais une consommation modérée est associée à une réduction du risque de MCV, de diabète de type 2 ou de déclin cognitif).

Source : Anses

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