Rôle de l’OIE dans les échanges d’informations et le contrôle des maladies animales, zoonoses incluses
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En raison de l’importance croissante des maladies animales et des zoonoses, dans un monde où la mondialisation entraîne une intensification des mouvements de populations et des échanges d’animaux et de produits d’origine animale, le rôle de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) dans la lutte contre les maladies animales s’est vu renforcé. Depuis sa création en 1924, l’OIE a pour mandat de faciliter les échanges d’informations sanitaires, zoosanitaires et scientifiques, et d’agir pour le contrôle des maladies animales et leur éradication. Aux termes de l’Accord sur l’Application des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l’Organisation mondiale du commerce, l’OIE est l’organisation internationale de référence pour les maladies animales et les zoonoses, notamment dans le cadre de son activité normative. Les normes adoptées par l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE sur les thématiques liées à la santé publique vétérinaire et à la santé animale sont regroupées dans les Codes sanitaires de l’OIE, respectivement pour les animaux terrestres et les animaux aquatiques, et dans les deux Manuels correspondants. L’OIE est également une organisation de référence concernant les échanges d’information sanitaire et zoosanitaire entre les Pays Membres, au moyen d’un système de notification, d’information et d’alerte basé sur la transparence de la communication entre pays. De plus, l’OIE apporte ses compétences scientifiques en appui à la déclaration des statuts des pays vis-à-vis des maladies réglementées et pour la reconnaissance officielle des statuts sanitaires au regard de la fièvre aphteuse, de la peste équine, de la péripneumonie contagieuse bovine et de l’encéphalopathie spongiforme bovine, de la peste des petits ruminants et de la peste porcine classique, ainsi qu’à la formation des acteurs de la surveillance et de la lutte contre les maladies animales et les zoonoses et à l’évaluation des performances des Services vétérinaires, base nationale du contrôle des maladies, dans le but d’améliorer leur action. Rev. sci. tech. Off. int. Epiz., 2013, 32 (2), 433-445
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