Une étude révèle les avantages des protéines animales pour la prévention du diabète de type 2 (TRADUCTION)

Une étude prospective menée sur la cohorte Framingham révèle que la consommation de protéines, en particulier animales, est associée à un risque réduit de diabète de type 2 et d’altération de la glycémie à jeun. Les résultats soulignent l’importance d’une alimentation équilibrée, riche en protéines, pour la prévention du diabète sur l’ensemble de la population, et encore davantage chez les personnes ayant un indice de masse corporelle (IMC) bas et un niveau d’activité physique élevé.

Étant donné les divergences considérables dans la littérature concernant les protéines alimentaires et l’homéostasie du glucose, cette étude incluant 1 423 sujets de plus de 30 ans de la cohorte Framingham visait à examiner l’association prospective entre l’apport en protéines (totales, animales, végétales) et le risque de diabète de type 2 ou d’altération de la glycémie à jeun (AGJ). Les chercheurs ont également évalué si ces associations différaient en fonction du sexe, du poids corporel ou d’autres facteurs de risque.

Les relevés alimentaires de trois jours ont été utilisés pour calculer les apports moyens en protéines, qui ont ensuite été ajustés au poids corporel. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour estimer les rapports de risque (HR), en ajustant les facteurs anthropométriques, démographiques et de style de vie sur environ 16 ans de suivi. Résultats ? Les sujets ayant les apports quotidiens en protéines totales les plus élevés (≥ 100 g chez les hommes ; ≥ 85 g chez les femmes) présentaient un risque de diabète de type 2/AGJ inférieur de 31 % (IC à 95 % : 0,54, 0,87). En outre, la catégorie d’apport en protéines animales la plus élevée (par rapport à la plus faible) était associée à un risque de diabète/AGJ inférieur de 32 % (IC à 95 % : 0,55, 0,83), ce qui n’était pas le cas des protéines végétales. Les tendances bénéfiques des protéines totales, et en particulier animales, étaient plus marquées chez les femmes (HR : 0,61 ; 95% CI : 0,42, 0,87) que chez les hommes (HR : 0,82 ; 95% CI 0,58, 1,15). Les sujets ayant un indice de masse corporelle (IMC) bas et consommant davantage de protéines présentaient les risques de diabète et d’AGJ les plus faibles.

En conclusion, cette étude prospective indique qu’une consommation plus élevée de protéines alimentaires totales, et notamment de protéines animales, est inversement associé au risque de diabète de type 2 et d’altération de la glycémie à jeun, et ce, d’autant plus chez les personnes ayant un IMC bas et un niveau d’activité physique élevé.

Référence : Pickering, R.T.; Yiannakou, I.; Lara-Castor, L.; Bradlee, M.L.; Singer, M.R.; Moore, L.L. Individual and Joint Associations Between Animal and Plant Protein Intakes with Impaired Fasting Glucose and Type 2 Diabetes in the Framingham Offspring Study. Nutrients 2025, 17, 83.

Source : Nutrients

À voir aussi